Ni l'agenda de Joe Biden, ni celui de la vice-présidente Kamala Harris, tous deux publiés par la Maison-Blanche, ne mentionnent de déplacement à Dubaï cette semaine. Au programme de Joe Biden, figurent une visite dans le Colorado pour promouvoir les investissements américains dans l'énergie éolienne, une rencontre avec le président de l'Angola ainsi que l'illumination de l'arbre national de Noël.
Un responsable américain a confirmé que le président des États-Unis ne prévoit pas d'assister à la COP28 cette semaine ou lors d'une deuxième séquence vers la fin des négociations. Selon la même source, qui a requis l'anonymat, Washington réfléchit encore à la possibilité d'envoyer un responsable de haut niveau à Dubaï. John Kerry, l'émissaire américain pour le climat, par ailleurs ex-secrétaire d'État et ancien sénateur, mènera les négociations pour les États-Unis.
Le responsable n'a pas communiqué le motif de la décision de Joe Biden dont l'attention est portée depuis le mois dernier sur la guerre entre Israël et le Hamas. Le président américain cherche par ailleurs à mettre en avant ses projets sur le plan intérieur, moins d'un an avant l'élection présidentielle. Il n'était pas d'usage que le président américain assiste à chaque conférence des Nations unies sur le climat avant l'arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche.
Le président démocrate s'est rendu à la COP26 de Glasgow en 2021 - pour annoncer le retour des États-Unis en matière de lutte contre le réchauffement climatique après le retrait de l'accord de Paris décidé par son prédécesseur Donald Trump - ainsi qu'à la COP27 organisée l'an dernier à Charm el-Cheikh en Égypte. (AFP)