Il s'agira de la troisième tentative de Pyongyang cette année pour mettre sur orbite un satellite espion.
Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a immédiatement condamné l'annonce nord-coréenne, indiquant par ailleurs que les systèmes de défense japonais se tenaient prêts à intervenir face à une quelconque "situation inattendue".
"Même si l'objectif est de lancer un satellite, recourir à la technologie de missile balistique est une violation des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies" concernant la Corée du Nord, a déclaré le dirigeant devant des journalistes.
Fumio Kishida a ajouté que le Japon allait oeuvrer avec les Etats-Unis et la Corée du Sud pour "exhorter" la Corée du Nord à ne pas procéder à ce lancement.
Pyongyang avait déjà notifié Tokyo de ses deux essais précédents pour lancer ce qu'il a présenté comme un satellite de surveillance.
Ce nouvel essai serait le premier depuis que le numéro un nord-coréen Kim Jong-un a effectué en décembre un rare déplacement à l'étranger, en Russie, où il a visité un centre spatial moderne et où le président russe Vladimir Poutine a promis que Moscou aiderait Pyongyang à bâtir des satellites. (Reuters)
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