Uber et Lyft vont payer 328 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites à New York

  02 Novembre 2023    Lu: 852
Uber et Lyft vont payer 328 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites à New York

Uber et Lyft vont payer au total 328 millions de dollars (308,50 millions d'euros) pour mettre fin aux poursuites de la procureure générale de New York qui les accuse de manquements en matière de rémunération et d'avantages sociaux.

La procureure générale Letitia James a déclaré qu'Uber paierait 290 millions de dollars et Lyft 38 millions de dollars pour mettre fin à l'enquête de son bureau.

Les chauffeurs se verront également garantir un salaire horaire minimum et des congés de maladie rémunérés, et recevront une assistance par chat via l'application pour répondre à leurs questions sur les salaires et les autres conditions de travail.

Selon l'accord, les chauffeurs en dehors de la ville de New York recevront un minimum de 26 dollars de l'heure pour les trajets et les congés de maladie, ajustés annuellement pour tenir compte de l'inflation.

Dans l'Etat de New York, plus de 100.000 chauffeurs, anciens et encore en exercice, sont susceptibles de recevoir des indemnités liées à l'accord.

"Ce règlement leur permettra de recevoir enfin ce qu'ils ont légitimement gagné et ce qui leur est dû en vertu de la loi", a déclaré Letitia James dans un communiqué.

Uber et Lyft sont régulièrement pointés du doigt pour leur refus d'accorder aux chauffeurs le statut d'employé au profit de celui d'auto-entrepreneur et de refuser les congés maladie.

L'enquête de la procureure fait suite aux préoccupations du syndicat des chauffeurs new-yorkais New York Taxi Workers Alliance, qui dit représenter environ 21.000 chauffeurs de taxis jaunes, de taxis verts, de taxis basés sur des applications, de voitures de location et de voitures de société.

Le parquet accusait également Uber et Lyft de déduire indûment les taxes sur les ventes et les frais d'un fonds d'indemnisation pour travailleurs et des paiements des chauffeurs.

Ces accusations portent sur des faits qui se seraient produits chez Uber de 2014 à 2017, et chez Lyft de 2015 à 2017. (Reuters)


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