Alors que les tensions s'exacerbent en raison du conflit opposant Israël au Hamas, des soldats américains et des membres de la coalition ont été attaqués à au moins 19 reprises la semaine dernière en Irak et en Syrie par des combattants soutenus par l'Iran.
En tout, 21 soldats américains ont été légèrement blessés.
"Ces frappes d'autodéfense de précision sont une réponse à une série d'attaques, pour la plupart infructueuses, qui ont commencé le 17 octobre et (qui visent) le personnel américain (déployé) en Irak et en Syrie par des milices soutenues par l'Iran", a déclaré le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, dans un communiqué.
Les frappes ont été ordonnées par le président américain, Joe Biden.
"Ces attaques, soutenues par l'Iran, contre des soldats américains sont inacceptables et doivent cesser", a dit Lloyd Austin.
"Si les attaques menées contre les troupes américaines continues, nous n'hésiterons pas à prendre les mesures nécessaires pour protéger les nôtres."
Les frappes américaines se sont déroulées vers 01h30 GMT vendredi, près de la ville syrienne d'Abou Kamal, proche de la frontière avec l'Irak, a déclaré un haut responsable américain qui préfère conserver l'anonymat.
Deux avions de chasse F-16 ont visé des installations dans lesquelles se trouvaient des armées et des munitions, a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis ont déployé 900 soldats en Syrie et 2.500 autres en Irak dans le cadre d'une mission visant à conseiller et aider les forces locales qui luttent contre le groupe Etat islamique.
Reuters