Zidane, trois buts en onze Clasicos. Au total, "ZZ" a inscrit trois buts en onze Clasicos, pour un bilan honorable de quatre victoires, quatre nuls et trois défaites. Au Camp Nou, son historique est plus flatteur : deux victoires, deux nuls et seulement une défaite. "Il a toujours fait la différence dans ces matches", se souvient l`ex-défenseur Francisco Pavon, partenaire du Français au sein des "Galactiques". Cette équipe, qui brilla au début des années 2000, fut d`ailleurs également surnommée celle des "Zidanes" et des "Pavones", pour définir cet amalgame réussi entre étrangers achetés à prix d`or et de jeunes du cru.
"A l`époque, nous avions Luis Figo, Roberto Carlos, Raul... Peut-être que nous avions dans l`effectif quatre ou cinq des meilleurs joueurs du monde. Et Zidane était celui qui sortait le plus du lot. Nous avions la chance de l`avoir avec nous et cela pesait sur ces matches-là", souligne encore Pavon. Un but a marqué l`histoire de "Zizou" dans le Clasico : celui inscrit lors de la demi-finale aller de la Ligue des champions 2002, qui avait mis le Real sur la voie du succès cette année-là.
Zidane ouvre le score lors de la demi-finale aller de C1 2002 :
"Zizou" aurait pu être barcelonais. Zidane et le Barça, l`histoire est plus ancienne encore que ces confrontations sur le terrain. En effet, "ZZ" aurait pu porter la tunique des Blaugrana dès 1996. En effet, le meneur de jeu tricolore était dans les papiers de Johan Cruyff quand celui-ci était entraîneur de Barça. Le départ du technicien néerlandais à l`intersaison 1996 a changé la donne et "Zizou" a choisi la Juve. Lors de sa signature chez les "Bianconeri", il avait reconnu à l`époque que, lorsqu`il était petit, il était supporter de Barcelone. Cinq ans plus tard, il rejoignait le Real Madrid, dont il allait devenir une figure légendaire.
Zidane-Luis Enrique, les retrouvailles. Après avoir choisi la "camiseta blanca", Zidane n`a jamais ménagé sa peine et on l`a souvent vu au premier plan dans les Clasicos. A tous les niveaux. En avril 2003, le Français avait été au cœur d`une échauffourée, avec... Luis Enrique, aujourd`hui entraîneur des "Blaugrana".
Zidane "griffe" Luis Enrique lors d`une échauffourée en 2003 :
"Je n`ai aucun mauvais souvenir de quiconque. Chacun défend ses intérêts et son club", avait néanmoins tenu à dédramatiser dès janvier le coach du Barça. Samedi soir, ce ne sera pas sur Luis Enrique que sera la pression, alors que la Liga semble promise aux Catalans, mais bel et bien sur Zinédine Zidane, attendu au tournant après la défaite enregistrée face à l`Atlético le 27 février (1-0) lors de son premier choc vécu depuis le banc. "On est prêt", a insisté "Zizou" il y a quelques jours, conscient également de la nécessité d`effacer la gifle subie par son prédécesseur Rafael Benitez à l`aller (4-0).
Tags: