C’est ce qui ressort d’une déclaration publiée par la Communauté de l'Azerbaïdjan occidental.
« L’APCE, qui parle du retour des Arméniens au Karabagh, de la protection du patrimoine culturel arménien, n’appelle pas l’Arménie à permettre le retour des Azerbaïdjanais et à protéger le patrimoine culturel du peuple azerbaïdjanais. Il est honteux que l’APCE exige la libération des assassins de Khodjaly mais n’aborde pas la question des quatre mille Azerbaïdjanais portés disparus.
Nous rappelons aux députés à la « mémoire courte » et à la mentalité de croisé que lorsque les territoires azerbaïdjanais étaient sous occupation, une commission ad hoc a été créée au sein de l’APCE. L’Arménie n’a pas participé à ses activités, ce qui a paralysé complètement l’activité de la commission. Toutefois, l’APCE ne s’en est pas préoccupée. Ce qui dérange l’APCE, c’est que l’Azerbaïdjan ait mis fin à l’occupation, au séparatisme et à la zone « grise », et restauré son intégrité territoriale, sa souveraineté, la justice historique et le droit international.
L’APCE, où se regroupent des éléments racistes, islamophobes et azerbaïdjanophobes qui traitent les pays et les problèmes sur la base de sympathies religieuses et ethniques, est, dans ce sens, une honte continentale en tant que Parlement européen.
L’APCE devrait réagir à l’islamophobie qui règne en Europe, à la justification de l’autodafé des exemplaires du Saint Coran, aux violences contre les manifestants pacifiques, à l’interdiction de la langue corse. Les hypocrites, les caméléons politiques n’ont aucun droit moral de « donner des conseils » à l’Azerbaïdjan », lit-on dans la déclaration. (Azertac)
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