"Nous ne permettrons jamais à un seul terroriste de trouver refuge à nos frontières, comme nous ne permettrons pas qu'un corridor du terrorisme s'y établisse, a-t-il déclaré.
La Türkiye a le droit légitime de poursuivre ses opérations transfrontalières jusqu'à ce que le PKK, sous tous ses noms et extensions, soit complètement éliminé."
La Türkiye a récemment mené des frappes aériennes dans le nord de la Syrie et de l'Irak, afin d'assurer la sécurité des frontières sur la base de son droit à l'autodéfense découlant de l'article 51 de la Charte des Nations unies.
Ces frappes aériennes font suite à l'attentat déjoué, la semaine dernière, à Ankara, la capitale de la Türkiye. Le 1er octobre, un kamikaze s'est fait exploser devant le bâtiment du ministère de l'Intérieur, tandis qu'un autre terroriste a été tué par les forces de sécurité. Deux policiers ont été légèrement blessés lors de l'attaque. Le ministère turc de l'Intérieur a confirmé que les attaquants étaient liés au groupe terroriste PKK.
"Nous demandons aux puissances qui ont des liens étroits avec les organisations terroristes de tenir leurs éléments dans la région à l'écart des terroristes, afin de les préserver de toute atteinte dans le cadre de nos opérations", a ajouté le président turc.
Au cours de sa campagne de terreur de plus de 35 ans contre la Türkiye, le PKK - classé comme organisation terroriste par la Türkiye, les États-Unis et l'Union européenne - s'est rendu responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.