Le ministre de la communication et des technologies de l'information, Issa Zarepour, a déclaré dans un message sur les réseaux sociaux que l’opération de mise en orbite avait été couronnée de succès.

Il a précisé que la division aérospatiale du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) avait procédé au lancement du satellite à l'aide du lanceur de fabrication nationale Qassed.

"Je félicite le peuple, ceux qui travaillent dur dans le secteur aérospatial du pays et les experts de la force aérospatiale du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) pour ce succès", a déclaré le ministre dans un message en persan.

Qassed a également été utilisé par le Corps des gardiens de la révolution islamique pour lancer la version précédente du satellite - le Noor-2 - en mars 2022, le plaçant en orbite à 500 kilomètres de la surface de la Terre. Le satellite Noor-1 avait été lancé en 2020.

En novembre de l'année dernière, le Corps des gardiens de la révolution islamique a testé le lanceur de satellite Ghaem 100 pour un premier vol suborbital. Cela s'est produit quatre mois après que le ministère iranien de la défense a annoncé le deuxième lancement du lanceur de satellites Zuljanah, développé par l'Iran, salué comme une "percée".

Les lancements de satellites par l'Iran ont été critiqués par les États-Unis, qui affirment que le programme iranien de missiles balistiques peut également être utilisé pour lancer des armes à longue portée.

Les États-Unis et leurs alliés européens ont souvent demandé à Téhéran de cesser de lancer des satellites dans l'espace, affirmant que cela violait les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.

Téhéran rejette ces allégations, affirmant que les lancements de satellites sont destinés à la recherche et aux activités agricoles.

Le gouvernement américain a imposé de nouvelles sanctions aux personnes et entités iraniennes au début du mois, en rapport avec les drones et le développement militaire du pays.

L’Iran a connu de nombreux échecs de lancements de satellites ces dernières années en raison de problèmes techniques.

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