Le président Erdogan s'est exprimé samedi lors d'une conférence de presse organisée à l'aéroport Atatürk d’Istanbul avant son départ pour les États-Unis, où il participera à la 78e Assemblée générale des Nations unies (ONU).
Ce dernier a assuré que près de 150 chefs d'Etat et gouvernements devraient participer à l'Assemblée générale des Nations unies qui aura pour thème cette année, "restaurer la confiance et revitaliser la solidarité mondiale".
Interrogé sur le dernier rapport 2022 du Parlement européen qui indique que le redémarrage du processus d'adhésion de la Türkiye à l'UE n'est pas possible "dans les conditions actuelles", le chef de l'Etat turc a fustigé le rapport en assurant que "l'UE s'active à rompre les liens avec la Türkiye" avant de renchérir:
"Au regard de ces développements, nous évoluerons la situation et si nécessaire, nos routes se sépareront avec l’UE."
Concernant l'adhésion de la Suède à l'OTAN, Erdogan a fait remarqué que l'Occident répète à souhait "Suède, Suède, Suède" mais qu'aucune décision ne peut être prise sans l'aval du parlement turc.
"Il ne nous est pas possible de dire oui ou non tant que notre parlement ne l’a pas décidé", a-t-il spécifié avant de poursuivre:
"Tout d'abord, la Suède doit respecter ses engagements. Il ne suffit pas de préparer une loi, il faut l'appliquer. Les engagements ne sont pas respectés, si des terroristes organisent des manifestations sous la protection de la police suédoise."
Le chef de l'Etat a notamment insisté sur l'évolution de la géopolitique mondiale, en affirmant, "Nous sommes déterminés à transformer en opportunité pour notre pays et notre nation le changement en cours dans le système mondial".
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