Ils sont arrivés à Allat, l'un des hameaux du village, environ huit heures après le tremblement de terre du 8 septembre. L'épicentre est à une dizaine de kilomètres à vol d'oiseau derrière l'un des sommets qui surplombent les lieux.
L'attente a été moins longue que dans d'autres localités, dont certaines sont encore inaccessibles en voiture. Mais elle a été "horrible", témoigne Abdelakim Houssaini, très marqué.
Le cuisinier de 26 ans était avec un ami quand la catastrophe a piégé les 200 habitants. Le choc l'a fait "sauter d'un mètre".
"Quand j'ai compris ce que c'était, j'ai foncé chez ma mère". Elle était déjà morte, ses grands-parents aussi. S'en sont suivies de longues heures où il s'est senti "impuissant".
AFP
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