Le Républicain McCarthy a déclaré à la presse : “Aujourd'hui, je demande à nos comités de la Chambre d'ouvrir une enquête formelle de destitution du président Joe Biden“, a rapporté le correspondant d’Anadolu.
McCarthy a accusé Biden d'"abus de pouvoir" et de "corruption", affirmant que "Biden a utilisé sa position lorsqu'il était vice-président (dans l'administration de Barack Obama) pour coordonner les affaires commerciales de son fils Hunter et son rôle dans la société énergétique ukrainienne Burisma".
McCarthy a déclaré que l'enquête serait supervisée par les dirigeants républicains de la Chambre des représentants, notamment le président du comité de surveillance, James Comer, en coordination avec le président du comité des affaires judiciaires, Jim Jordan, et le président du comité Ways and Means, Jason Smith.
Il a expliqué que “Le peuple américain mérite de savoir que les fonctions publiques ne sont pas à vendre“.
Le porte-parole de la Maison Blanche pour la surveillance et les enquêtes, Ian Sams, a, pour sa part, déclaré que “Les Républicains de la Chambre des représentants ont enquêté sur le président depuis 9 mois et n'ont trouvé aucune preuve d'actes répréhensibles“.
Sams a ajouté dans un post sur la plateforme X (anciennement Twitter), que le président de la Chambre des représentants McCarthy “ a promis d'organiser un vote pour ouvrir la procédure de destitution, mais il a fait volte-face parce qu'il n'a pas de soutien“, faisant référence à la décision de McCarthy de commencer l’enquête sur la destitution de Biden, sans vote des élus américains.
Le porte-parole de la Maison Blanche a qualifié l'appel à la destitution de Biden de “politique extrémiste dans sa pire manifestation“.
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