Dans sa lettre de démission, qui fait suite à l'annonce faite en juillet dernier de son intention de quitter son poste, Ben Wallace a évoqué "l'honneur d'avoir servi aux côtés des hommes et des femmes, des forces armées et des services de renseignement qui se sacrifient tant pour la sécurité" du Royaume-Uni.
"Après mûre réflexion, j'ai pris la décision de demander l'autorisation de me retirer. J'ai accédé à ce siège pour la première fois en 2005 et, après de nombreuses années de service, je pense qu'il est temps pour moi de me consacrer à des aspects de la vie que j'ai négligés et d'explorer de nouvelles opportunités", a-t-il écrit.
Il a exprimé sa gratitude pour le soutien et l'amitié qu'il a reçus, assurant le Premier ministre Rishi Sunak et le gouvernement de son soutien permanent. Il devrait conserver son poste de député.
Ben Wallace est considéré comme un successeur potentiel de Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), dont le mandat a été prolongé à plusieurs reprises, mais qui doit quitter ses fonctions en octobre 2024.
"C'est un travail que j'aimerais faire [...]. Mais ce n'est pas à moi de décider. C'est à tous les autres alliés de décider", avait déjà affirmé Ben Wallace.
Il a occupé ce poste sous trois premiers ministres différents, et a joué un rôle de premier plan dans les efforts déployés par le Royaume-Uni pour résoudre le conflit en Ukraine, qui dure maintenant depuis plus de 18 mois.
Avant l'annonce de sa démission en juillet, Ben Wallace a suscité la controverse en déclarant que le Royaume-Uni ne fonctionnait pas comme un service de livraison "Amazon" pour la fourniture d'armes à l'Ukraine, appelant Kiev à exprimer sa "gratitude" à ses soutiens.
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a procédé ce jeudi à la nomination Grant Shapps comme nouveau secrétaire d'Etat à la Défense.
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