C’est ce qui ressort d’un message vidéo d'António Guterres, diffusé lors d'une cérémonie en hommage aux travailleurs humanitaires sous le slogan : « Quoi qu'il en soit », organisée par le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) dans la capitale libanaise, Beyrouth, à l'occasion de la Journée mondiale de l'aide humanitaire célébrée le 19 août de chaque année.
António Guterres a déploré le fait que les financements « sont loin d'être à la hauteur » (sans communiquer de chiffres).
« Alors que les crises se multiplient, il est inacceptable que les acteurs de l'humanitaire soient contraints de réduire l'aide apportée à des millions de personnes dans le besoin », a-t-il souligné.
« D'autres problèmes se sont multipliés ces vingt dernières années à savoir : la montée des tensions géopolitiques ; le mépris flagrant du droit international humanitaire et du droit international des droits humains ; les agressions délibérées et les campagnes de désinformation », a-t-il expliqué.
Le chef de l’Onu a fait savoir que « les opérations humanitaires dans le monde pour cette année tentent d'apporter une aide vitale à 250 millions de personnes dans 69 pays ».
Le 19 août 2003, un attentat à la bombe contre l'hôtel Canal à Bagdad a tué 22 travailleurs humanitaires, dont le Représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour l'Irak, Sergio Vieira de Mello. Le 11 décembre 2008, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution désignant le 19 août comme la Journée mondiale de l'aide humanitaire. Cette journée rend hommage aux humanitaires du monde entier qui s'efforcent de répondre aux besoins mondiaux.
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