Selon un dernier bilan officiel, « Le nombre de victimes des incendies qui ont touché l'île de Maui à Hawaï, a grimpé à 80, alors que les équipes de recherche continuent leurs opérations dans la ville de Lahaina », l'ex-capitale du royaume d’Hawaï, rasée par les flammes.
Par voie de communiqué publié sur ses réseaux sociaux, la police de Maui a indiqué, qu’ « un nouvel incendie s'est déclaré samedi à l'aube à Kaanapali dans l'ouest de l'île de Maui, ce qui a entraîné l’évacuation de la ville », sans donner de plus amples détails.
Une enquête a été ouverte pour connaître les raisons du déclenchement du premier incendie, il y a quelques jours et de sa propagation si rapide dans la ville historique de Lahaina, destination touristique majeure de l'île.
Selon l'avocate générale d’Hawaï, Anne Lopez, une enquête sur la gestion de la crise a été ouverte. « Il est question de comprendre les décisions prises avant et pendant les incendies et mes services s'engagent à rendre public les résultats de cet audit », a annoncé la magistrate dans un communiqué.
La vice-présidente américaine Kamala Harris a indiqué samedi dans des déclarations à la presse que les pertes humaines causées par les incendies étaient « catastrophiques ».
Le désastre qui a frappé Hawaï est l’une des catastrophes les plus meurtrières de l’histoire récente de l’archipel américain. Le bilan provisoire de 80 morts dépasse déjà celui du tsunami de 1960, qui avait fait 61 victimes sur l’île d’Hawaï.
Jusqu’à samedi, aucun des incendies n'avait été complètement maîtrisé.
Le président américain Joe Biden a décrété jeudi l'état de catastrophe naturelle à Hawaï, ce qui permettra de débloquer des aides estimées par la Maison Blanche à 12 milliards de dollars pour financer les opérations de secours, les hébergements d'urgence et la reconstruction.
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