Le 31 mars est célébré comme Journée de génocide des Azerbaidjanais: le 31 mars 1918 est l’une des pages horribles de l’histoire marquée par le génocide des azerbaidjanais. Lors du génocide avril-mars, 700 personnes furent devenues victimes sur le territoire national, trente mille personnes azerbaidjanaises ont été tuées sauvagement sans distinction d’appartenance à Bakou et à ses environs parmi lesquelles il y avait d’autres représentants des peuples comme lézgis, talishs, juifs et même allemands.

A cette époque, les arméniens profitants du coup d’état en Russie ont réussi à réaliser leurs plans sous la bannière bolchévique. A partir du mai 1918, le plan odieux a été mis place pour chasser les azerbaidjanais du gouvernorat de Bakou sous prétexte de mener la lutte contre les révolutionnaires orchestrée par la Commune de Bakou. Des milliers d’azerbaidjanais pacifiques sont exterminés pour leur appartenance nationale, des habitations sont incendiées et des gens sont brulés vifs par les arméniens. Des monuments historiques rares, écoles, hôpitaux, mosquées sont rasées et tombés en ruine.

Le massacre perpétré des unités arméno-bolchéviques le 31 mars et 1-2 avril à Bakou prend une tournure massive, les arméniens armés ont tué sauvagement des personnes innocentes.

Le massacre azerbaidjanais est perpétré dans les villes de Bakou, Shamakhi, Gouba, Kourdamir et Salyan, plus atrocement dans les villes de Karabag, Zangazour, Nakhichévan et Lenkoran. Durant les événements de mars, 75 villages de Shamakhi ont été détruits par les arméniens, 115 villages de Zangazour furent en ruine, des biens des musulmans pacifiques furent saisis. Dans la ville de Gouba, les unités arméniennes ont mis à feu 122 villages en tuant 60 hommes, femmes et enfants, 53 personnes furent blessées. Les villages Girdani, Veravul, Vilvan de Lenkoran, en totalité 40 villages furent rasés, une centaine de personnes innocentes sont massacrées, des habitations sont pillées et incendiées.

Durant les événements de mars, des bâtiments historiques, y compris, des lieux de pèlerinage, le bâtiment Ismaillia considéré comme la perle de l’architecture mondiale subissent des coups de canon. Pendant le bombardement des côtes par la flotte dans la mer Caspienne, les minarets des mosquées de Djouma et Tézépir furent endommagés.

Le décret sur “ Le Massacre des Azerbaidjanais” signé par le défunt président Heydar Aliyev le 26 mars 1998 a permis d’accorder une note politique à celui-ci et pour la première fois le fait que les azerbaidjanais soient massacrés par les arméniens furent déclarés officiellement.

Le 31 mars — Journée de Massacre des Azerbaidjanais est célébré chaque année au niveau de l’Etat.

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