Les mineurs ont été remis aux services chargés de l'aide sociale à l'enfance, a indiqué le Quai d'Orsay, tandis que les adultes ont été remises aux "autorités judiciaires compétentes".
Après la chute du groupe Etat islamique (EI) en 2019, de nombreux gouvernements ont rechigné à rapatrier les femmes parties en Syrie ou en Irak pour rallier l'EI, entre craintes sécuritaires et préoccupations vis-à-vis de l'opinion publique en cas de retour de personnes dites radicalisées.
Dans un premier temps réfractaire à de tels rapatriements, estimant que les femmes ayant rejoint l'EI devaient être jugées dans le pays où elles se trouvaient - tandis que les retours d'enfants étaient jugés au cas par cas -, le gouvernement français a changé sa position l'an dernier.
Paris a mené une première opération de rapatriement en juillet dernier, et plusieurs depuis lors, après des critiques récurrentes de l'Onu et d'ONG humanitaires à l'encontre des pays refusant le retour de leurs ressortissants.
Reuters
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