Dans une interview accordée à Russia Today TV, Lavrov a déclaré que les forces de Wagner continueront d'opérer en République centrafricaine et au Mali.
Il a expliqué que les agents de Wagner travaillent dans ces pays en tant que "fournisseurs de formation", notant que l'échec de la tentative de rébellion ne créera pas de difficultés dans les relations de la Fédération de Russie avec ses amis, faisant référence aux pays africains.
Le groupe Wagner est actif dans les pays africains qui souffrent de problèmes et de crises, tout en bénéficiant d'une abondance de ressources stratégiques telles que l'or, l'uranium, le pétrole et les diamants.
Dans ce même contexte, Lavrov a indiqué que les préparatifs en cours pour le deuxième Sommet russo-africain avançaient bien et qu'il devra se tenir fin juillet prochain, à Saint-Pétersbourg.
Il est à noter que le premier Sommet russo-africain s'est tenu en octobre 2019, dans la ville de Sotchi.
Evgueni Prigojine, fondateur de la société de sécurité privée Wagner, a accusé l'armée russe d'avoir lancé une attaque contre ses forces et a menacé de riposter.
Samedi matin, il a annoncé que ses forces étaient entrées dans la ville de Rostov-sur-le-Don sur la frontière ukrainienne, avant de se diriger vers Voronej, puis vers Lipetsk, à environ 510 km de la capitale, Moscou.
Lors d'une allocution télévisée, Poutine a qualifié la rébellion de Wagner contre les autorités russes de "trahison de la patrie".
Dans la soirée, Prigojine a annoncé le retrait de ses combattants vers leurs camps pour éviter un bain de sang russe, grâce à la médiation du président biélorusse, Alexandre Loukachenko.