Plusieurs locaux d’entreprises et de consultants, de même que l’établissement public chargé des infrastructures Olympiques (Solideo) font également l’objet de perquisitions pour les mêmes faits, depuis le début de la journée.
Les investigations ont été diligentées dès 2022, après un rapport de l’Agence française anticorruption (AFA), mettant en cause le mode d’attribution de certains marchés du comité des JO 2024 à Solideo.
Le contenu de ce rapport, dont certaines parties ont été rendues publiques par Le Canard Enchaîné (média privé), pointait de possibles « conflits d’intérêt et atteintes à la probité », faisant craindre « un risque de prise illégale d’intérêts lors des départs de ses salariés vers le secteur privé ».
Les investigations ont été placées sous l’égide de l’office central de lutte contre la corruption.
Ces perquisitions interviennent à un an de l’ouverture des JO 2024 à Paris et alors qu’une polémique avait déjà éclaté en début d’année après la divulgation dans la presse, de faits pouvant être assimilés à de l’exploitation de travailleurs sans papiers dans des conditions indignes.