Le juge de district Edward Davila a par ailleurs fixé au 22 et 23 juin une audience pour se prononcer sur la requête de la FTC d'obtenir une injonction préliminaire.
Sans cette décision de justice, présentée par la cour comme "nécessaire pour maintenir le statut quo pendant que la plainte est en instance", Microsoft aurait pu boucler dès vendredi l'acquisition d'Activision pour 69 milliards de dollars.
Aucun commentaire n'a été obtenu dans l'immédiat auprès des deux entreprises. La FTC a décliné une demande de commentaire.
La FTC, chargée de faire appliquer les lois en matière de concurrence, avait initialement demandé en décembre dernier à un juge administratif de bloquer cette opération, estimant que celle-ci offrirait à Microsoft, producteur des consoles de jeu vidéo Xbox, un accès exclusif aux jeux d'Activision au détriment des consoles de Nintendo et de Sony.
Approuvé en mai par les régulateurs de l'Union européenne, le rachat par Microsoft de l'éditeur de la collection phare "Call of Duty" a été bloqué plus tôt cette année par l'autorité britannique de la concurrence.
Microsoft assure que l'opération profiterait aux amateurs de jeux vidéos et aux entreprises du secteur, proposant par ailleurs à la FTC de signer un document juridique pour garantir que les jeux "Call of Duty" seront développés pendant une décennie pour les plateformes rivales de la Xbox. (Reuters)