Par voie de communiqué, le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a indiqué que « Le nombre de nouveaux réfugiés a dépassé la barre des 100 000 », depuis le début des hostilités le 15 avril 2023, soulignant la nécessité d’un soutien financier d'urgence, sans donner de précisions.

Avec les réfugiés qui franchissent chaque jour la frontière tchadienne, dont 90 % de femmes et d’enfants, beaucoup n'ont d'autre choix que de rester sans refuge ou sous les arbres, tandis que d'autres dorment dans des abris de fortune près de la frontière, selon le HCR.

Les réfugiés soudanais exacerbent une crise humanitaire déjà grave au Tchad, un pays enclavé qui souffre d'une insécurité alimentaire généralisée, des incidences du changement climatique et des conflits intercommunautaires.

Un tiers de la population tchadienne, soit 6,9 millions de personnes, ont besoin d’une aide humanitaire, et avant l'afflux actuel des réfugiés, le pays accueillait plus d'un million de déplacés forcés, dont 400 000 réfugiés soudanais dans l’est, selon l’Onu.

Depuis la mi-avril, les combats font rage au Soudan entre l’armée régulière fidèle au général Abdel Fattah al-Burhan et les paramilitaires des Forces de soutien rapide, menés par le général Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemedti ». Les deux camps s’accusent mutuellement d’avoir d'avoir déclenché les hostilités.

L’armée soudanaise s’est retirée mercredi des négociations menées sous l'égide des Etats-Unis et de l'Arabie saoudite, affirmant que « Les FSR n'ont jamais appliqué un des points de l'accord de trêve temporaire qui prévoit entre autres leur retrait des hôpitaux ».

AA

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