Après près de quatre mois d’absence, la Formule 1 effectue son grand retour. A Melbourne, les 22 pilotes donneront le top départ de la saison. Si la précédente n’avait offert que peu de suspense, les quelques changements apportés au règlement et les progrès réalisés par les équipes pourraient apporter un peu plus de spectacle.

Un duel Mercedes – Ferrari accru

Après une saison largement dominée par les Flèches d’Argent, 2016 pourrait nous offrir un peu plus de spectacle. Si les monoplaces de Brackley ont affiché une fiabilité à toute épreuve lors des tests hivernaux, parcourant plus de 6.000 km en huit journées, Ferrari a impressionné les observateurs. Avec des chronos affolants, la belle Italienne a démontré qu’elle en avait sous l’accélérateur. D’autant que Maranello s’est fixé un objectif clair : ramener un titre qui lui échappe depuis 10 ans. Cela promet de belles passes d’armes.

Hamilton-Rosberg : le combat est lancé

Et il n’y a pas qu’entre écuries que les duels auront lieu. En effet, après l’avoir longtemps espéré, les fans auront été entendus. Toto Wolff a annoncé que ses pilotes seront dorénavant libres de s’affronter en piste. Finis donc les petits arrangements entre amis, seule la course aura sa place dans le garage allemand. Et tant pis, si Toto Wolff doit se faire des cheveux blancs.

Un nouveau système de qualifications

Toujours à la recherche de spectacles, la FIA a entériné le nouveau système des qualifications. Contrairement aux dernières années, il ne faudra plus attendre la fin des séances pour connaître les éliminés. Concrètement, à partir du milieu de chacune des trois portions des qualifications, les pilotes les plus lents seront éliminés l’un après l’autre, toutes les 90 secondes. A la fin de la Q3, les deux derniers pilotes en piste se battront pour la pole.

Des petits nouveaux sur la piste

Qui dit nouvelle saison, dit forcément rookies ! Cette saison, trois petits nouveaux débarquent dans les paddocks. Rio Haryanto est ainsi le premier pilote indonésien à prendre le départ d’un Grand Prix, au volant d’une modeste Manor Racing. L’ex-écurie Marussia alignera une paire 100% inédite, Pascal Wehrlein faisant lui aussi ses grands débuts en F1. Enfin Jolyon Palmer débutera sa carrière chez Renault, associé au revenant danois Kevin Magnussen. Qui dit arrivée, dit forcément départ. Saluons ainsi la disparition de Pastor Maldonado des circuits.

Une nouvelle écurie débarque, une autre revient

Au rayon des écuries, il y a aussi du changement. Haas F1 Team s’apprête à prendre pour la première fois le départ d’un Grand Prix. Avec Romain Grosjean et Esteban Gutiérrez à bord des monoplaces, des moyens conséquents et l’appui technique de la Scuderia, l’équipe américaine compte bien se faire sa place. Parallèlement, Renault fait son retour, après de longues négociations pour racheter une écurie Lotus à l’agonie. Si les essais de pré-saison n’ont pas toujours été faciles, on peut compter sur Carlos Ghosn pour mettre la pression au département F1 pour ne pas jouer les figurants.

La saison de tous les records

Non, Lewis Hamilton n’est pas un coureur de records. Pourtant, il pourrait en faire tomber quelques uns cette saison. Le Britannique n’a que 29 petits points de retard sur Sebastian Vettel au palmarès du plus grand nombre de points inscrits. Le pilote Mercedes pourrait également ravir le record du plus grand nombre de poles position. Entre autres…

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