A quelques mois seulement du coup de départ du Grand Prix de F1 de Bakou, les fans de sport automobile auront les yeux rivés sur l’Azerbaïdjan. Nouvelle destination pour les amateurs de Formule 1, le pays du Caucase met les petits plats dans les grands pour que cette étape du circuit professionnel n’ait rien à envier à celui de Monaco notamment, dont il s’inspire. Car le circuit de Bakou aura beau être le tout premier dans le pays pour l’accueil d’un grand prix de F1, il se veut ambitieux, à l’instar du pays qui s’est fait doucement mais sûrement un nom parmi les plus grandes nations internationales en termes d’organisation de compétitions de premier plan. En gardant l’exemple du Grand Prix de Bakou de Juin prochain, ce sont non moins de plusieurs centaines de millions de dollars qui sont investis dans l’opération, avec un tracé digne des circuits les plus intenses : 6 km en plein centre-ville, 6 virages à 90° et une ligne droite sans fin de plus de 2 km avec la Mer Caspienne en bordure… Monaco mais dans le Caucase.
L’Azerbaïdjan, terre de sports
L’Azerbaïdjan n’en est pas à son premier coup avec ce futur Grand Prix, loin de là. Du côté des sports automobiles, Bakou a déjà accueilli plusieurs courses : le Baku City Challenge en 2012 et le Baku World Challenge en 213 et 2014. Les championnats d’Europe de gymnastique rythmique se sont également tenus dans le pays, comme les mondiaux cadets de taekwondo en 2014, sans oublier les récents Jeux Européens de Bakou en juin 2015.
Et si la F1 apparaît bel et bien comme une discipline au rayonnement international, que dire du football ? Car sur ce créneau là également, l’Azerbaïdjan épate son monde. Le pays sponsorise des clubs de tout premier plan comme l’Atletico Madrid et le FC Porto et accueillera 4 matchs de l’Euro 2016 dont 1 quart de finale tout en étant un des partenaires officiels de première importance de la compétition.
Légitimé par ce passé et ce futur proche brillant, l’Azerbaïdjan espérerait à présent organiser les tous premiers Jeux Olympiques de son histoire. Si ceux de 2016 et 2020 ont été mis de côté, ceux de 2024 en revanche devraient faire l’objet d’une candidature du pays. Qui aura de très bonnes chances de l’emporter tant les ressources financières et humaines du pays peuvent tranquillement rivaliser avec celles des plus grands pays européens et mondiaux.
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