«Notre position sur les questions mentionnées dans la déclaration des coprésidents, y compris sur la récente tension à la frontière azerbaïdjano-arménienne, la tentative du groupe arménien de sabotage de commettre un acte terroriste en pénétrant sur le territoire de l'Azerbaïdjan, le processus de délimitation et de démarcation, ainsi que la fourniture d'un accès humanitaire à la région, a été mentionnée à plusieurs reprises dans des déclarations officielles», a déclaré Abdullayeva.
«L'Azerbaïdjan a mobilisé tous ses efforts pour restaurer les territoires libérés et assurer la coexistence pacifique des populations dans ces zones et met en œuvre les mesures pertinentes. La coopération avec les organisations humanitaires internationales est menée sur la base des principes du droit international, et des mesures pertinentes ont été prises pour fournir une assistance humanitaire aux personnes touchées par la guerre au Karabagh.
Nous rappelons concernant six militaires arméniens, cités dans la déclaration des coprésidents, que les militaires arméniens ont été détenus alors qu'ils commettaient une provocation visant à miner des routes. Le refus de l'Arménie de fournir des informations sur l'emplacement des mines, en outre, une tentative de pose de nouvelles mines dans la région ne rentrent dans aucun cadre alors que les mines, posées par l'Arménie, mettent quotidiennement en danger la vie des habitants des territoires azerbaïdjanais libérés. Ainsi, les coprésidents devraient au moins prêter attention au motif de la détention de ces personnes, appeler les provocateurs à éviter ce genre d'activité avant de suggérer l'échange des personnes détenues sur la base du principe du «tous pour tous».
Nous avons déclaré à plusieurs reprises que nous étions en faveur de la résolution de la question des tensions frontalières via des négociations, en même temps nous soutenons les défis de la communauté internationale sur la démarcation et la délimitation des frontières entre deux pays. Comme vous le savez, l'Azerbaïdjan a également soutenu la suggestion de création d'une commission trilatérale compétente sur la délimitation et la démarcation de la frontière entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, qui a été avancée à ce sujet il y a quelque temps.
Ce n'est que sur la base du strict respect du droit international sur la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'inviolabilité des frontières que les relations interétatiques peuvent être normalisées, que la démarcation et la délimitation de la frontière peuvent commencer et qu'enfin une base solide pour la coexistence pacifique peut être posée.
Les coprésidents, à leur tour, peuvent contribuer à la paix et au développement dans la région en soutenant la mise en œuvre des déclarations trilatérales», a souligné la responsable du MAE.
