C'est ce qu'a annoncé le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev lors d'une réunion avec une délégation conduite par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le 10 mai.
«Certains des faits qui ont eu lieu dans la région, que j'ai cités, parlent de notre intention, de l'intention de tourner la page, bien qu'il ne soit pas facile de le faire purement émotionnellement et psychologiquement. Presque tout dans les territoires libérés a été détruit.
Les experts internationaux et les journalistes appellent Aghdam «Hiroshima du Caucase». Il n'y a pas un seul bâtiment entier dans la ville de Fuzouli. Et étant dans les territoires libérés, on peut pratiquement observer une destruction complète. Des maisons, édifices publics, monuments religieux, plus de 60 mosquées, cimetières, etc ont été détruits pendant l'occupation des territoires libérés. Par conséquent, malgré les résultats aussi dévastateurs de l'occupation, ceux que nous ne pouvions même pas imaginer, puisque nous n'avions pas accès à ces territoires, néanmoins l'Azerbaïdjan fait preuve de bon sens et de la nécessité de penser à l'avenir.
Par conséquent, les processus en cours en Arménie, y compris les déclarations de diverses forces politiques sur la possibilité de réoccuper une partie du territoire azerbaïdjanais internationalement reconnu, les déclarations sentant le revanchisme, bien sûr, sont très dangereuses, et tout d'abord pour le côté arménien», a affirmé le Chef de l'Etat d'Azerbaïdjan.
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