Retour au Karabagh après la guerre - Journal espagnol

  08 Mars 2021    Lu: 1050
 Retour au Karabagh après la guerre - Journal espagnol

Les journalistes, qui ont assisté à la conférence de presse du 26 février du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev pour les représentants des médias locaux et étrangers, continuent de couvrir les réalités du pays.

Ces journalistes ont également visité les terres azerbaïdjanaises libérées pour voir sur place les atrocités arméniennes et en ont complètement informé la communauté mondiale.

L'influent journal espagnol La Vanguardia a publié un article intitulé «Retour au Karabagh après la guerre».

L'article de Jordi Joan Baños note que les Azerbaïdjanais déplacés de leurs terres natales attendent l'achèvement des travaux de reconstruction à grande échelle pour rentrer chez eux.

«Des centaines de milliers de personnes déplacées internes ont hâte de retourner au Karabagh - les terres qui étaient autrefois les leurs - après 30 ans de désir. Ce qui les a poussés là-bas, c'est le désir de reconstruire complètement leurs maisons ancestrales, à l'exception de 3-4 murs. Cependant, l'Etat azerbaïdjanais doit avant tout déminer des milliers de kilomètres de zones. Les mines sont partout. L'Arménie refuse de fournir une carte des zones minées à l'Azerbaïdjan et affirme qu'il n'existe pas de carte de ce type », dit l'article.

L'auteur souligne également la construction en cours de la première centrale électrique dans les terres libérées et d'un aéroport international à Fuzouli libéré.

Il souligne que des travaux à grande échelle sont actuellement en cours dans ces zones, où il y a quelque temps il n'y avait que des ruines et des traces de guerre.

«L’aéroport en construction de Fuzouli sera l’un des plus grands aéroports d’Azerbaïdjan», a déclaré Baños, citant un représentant du transporteur aérien national azerbaïdjanais AZAL.

Les panneaux arborant les drapeaux azerbaïdjanais et turc, qui ont été installés dans le village libéré de Boyuk Taghlar de la région de Khodjavend, attirent l'attention, écrit-il.

«Les Azerbaïdjanais déplacés de force de ces territoires peuvent désormais rentrer. Leurs maisons étaient occupées par des Arméniens réinstallés depuis la Syrie et le Liban », cite l'auteur, qui a vécu à Aghdam jusqu'à l'âge de 14 ans et a été déçu à l'entrée de la ville, qui était majoritairement peuplée d'Azerbaïdjanais jusqu'au début des années 1990, comme disant.

«Le village de Boyuk Taghlar est également connu pour les plus anciennes grottes d'Eurasie. La route de la victoire est la route de Choucha, une ville inhabituelle pour les Azerbaïdjanais», lit-on dans l'article.

L'article met également en lumière le 29e anniversaire du génocide de Khodjaly: «L'Azerbaïdjan a récemment commémoré la tragédie de Khodjaly du 26 février 1992 - la page la plus sanglante et la plus brutale de la guerre. Il y a 29 ans, la ville de Khodjaly, majoritairement peuplée d'Azerbaïdjanais, a fait l'objet d'un nettoyage ethnique. Une personne sur 10 a été tuée.

Azvision.az


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