L'Arménie essaie de fabriquer une «bombe sale»

  13 Janvier 2021    Lu: 1532
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L'Arménie, qui a subi une lourde défaite pendant la deuxième guerre du Karabagh de 44 jours, traverse actuellement une crise profonde dans tous les domaines. Les tensions politiques internes et la récession sont à leur apogée dans le pays. Les forces qui sont incapables de «se réconcilier» avec la libération par l'Azerbaïdjan de ses territoires soulèvent toujours des questions sur l’arrivée au pouvoir, au lieu de profiter des nouvelles opportunités pour sortir l'Arménie de la crise et pour la coopération régionale, font des déclarations appelant à la vengeance et démontrent une position criminelle.

Une de telles déclarations a été faite récemment au parlement arménien. Lors d'une réunion de la Commission permanente de l'intégration régionale et eurasienne du parlement, le Vice-ministre de l'administration territoriale et des infrastructures d'Arménie, Akop Vardanyan, a noté qu'une quantité importante de déchets radioactifs, ainsi que du combustible nucléaire non classé comme «déchet industriel» était produite pendant l'exploitation de la centrale nucléaire de Metsamor.

Il a fait cette déclaration en réponse à une question du président de la commission, le député du parti «Arménie prospère» Michael Melkumyan, sur l'utilisation possible de ces déchets à des fins militaires.

Melkumyan a notamment demandé si les déchets radioactifs laissés après l'exploitation de la centrale nucléaire arménienne pourraient être utilisés à des fins militaires, par exemple pour augmenter les capacités de défense du pays et les capacités du système d'autodéfense.

«Pouvons-nous commencer à les enrichir? Avons-nous une telle chance? Pouvons-nous fournir un niveau technologique approprié pour cela?»  a demandé Melkumyan. En réponse à sa question, le vice-ministre a dit que dans ce cas, ils ne pouvaient parler que du combustible nucléaire stocké dans des entrepôts secs:

«La réponse à votre question est théoriquement toujours «oui». Cependant, je ne peux pas parler de l'application technologique de cette initiative, car je ne suis pas un expert dans ce domaine. Nous savons d'après les leçons de chimie que le plutonium est un élément clé dans la construction d'une bombe atomique et est formé en brûlant de l'uranium, mais je ne peux pas dire comment nous pouvons l'obtenir et quelle technologique nous devons utiliser pour cela.».

En même temps, il a du mal à répondre à la question «L'Arménie peut-elle faire un tel saut technologique pour atteindre cet objectif?» Selon lui, un pays qui se fixe des objectifs aussi ambitieux doit disposer des infrastructures appropriées et de grands centres scientifiques.

Ce n'est pas la première fois que le parlement arménien discute ouvertement de la possibilité de fabriquer une «bombe sale» contre l'Azerbaïdjan. Après la défaite de l'Arménie dans les combats d'avril 2016, le Premier ministre de l'époque, Hrant Bagratyan, membre du parlement, a déclaré qu'ils possédaient des armes nucléaires.

S'exprimant lors de la session plénière du Sommet humanitaire mondial à Istanbul le 23 mai, le président Ilham Aliyev a déclaré qu'une autre source de danger pour toute la région était la centrale nucléaire de Metsamor, dont la durée d'exploitation était expirée, en Arménie :

«Il y a des rapports sur l'utilisation illégale de déchets radioactifs par l'Arménie. L'ancien Premier ministre, membre du parlement et d'autres responsables arméniens ont déclaré en avril que l'Arménie possédait une arme nucléaire dite « bombe sale ». Cette déclaration devrait être sérieusement étudiée par les organisations internationales compétentes. La menace nucléaire et le chantage de l'Arménie doivent être arrêtés.»

Notre pays a annoncé à plusieurs reprises que la centrale nucléaire de Metsamor, dont la durée d'exploitation était expirée, était une menace ouverte non seulement pour l'Azerbaïdjan mais pour toute la région, et a soulevé ce problème au niveau international. Malheureusement, la communauté internationale, en particulier l’AIEA, n’a pas pris les mesures nécessaires dans ce sens.

A noter que le premier réacteur de la centrale a été mis en service en 1976, le deuxième en 1980. Bien que la construction des 3e et 4e réacteurs de la centrale ait commencé en 1983, ce processus a été arrêté après l’accident survenu dans la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986. A cause d’une grave crise à laquelle l’Arménie était confrontée, une décision a été prise sur la relance de l’activité de la centrale en 1993 et le 2e réacteur a été mis en marche en 1995. Actuellement, seule la deuxième unité d'alimentation de la centrale nucléaire fonctionne.

L'année dernière, des responsables arméniens ont déclaré qu'ils prévoyaient de prolonger la durée d'exploitation de la centrale nucléaire de Metsamor jusqu'en 2026, mais qu'elle pourrait continuer à fonctionner jusqu'en 2036 après les réparations.

Apparemment, alors que cette «bombe vivante» prolonge sa durée de vie, sa menace potentielle augmente et l'Arménie continue de menacer la région.

Azvision.az


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