La guerre s'est terminée, mais elle n'a pas mis fin au conflit, de plus, elle a commencé une nouvelle phase. Telles sont malheureusement les opinions générales exprimées par les médias internationaux. Les conclusions sur la perspective d'une paix durable sont diffèrentes.
Le magazine américain «The national interest» a écrit que la situation actuelle n'était pas la fin du conflit du Haut-Karabagh, ce n'était que le début d'une nouvelle phase.
Les opérations militaires de l'armée azerbaïdjanaise a également été une gifle au processus du Groupe de Minsk, qui cherchait à mettre fin au conflit du Haut-Karabagh par des négociations.
«Le fait que les États-Unis n'aient pas été inclus dans un accord séparé avec la Russie est une victoire pour la Russie», indique l'article.
L'agence de presse française France24 écrit que tout le monde bénéficie de l'accord de cessez-le-feu négocié par la Russie, sauf l'Arménie.
L'agence cite l'historienne parisienne Galia Ackerman: «Le Haut-Karabagh sous le contrôle de l'Arménie ou de l'Azerbaïdjan n'est pas une priorité pour Poutine. De la façon dont il voit, il a essayé de se débarrasser de Pashinyan, de changer la situation politique en Arménie.»
Malgré l'arrivée de diplomates franco-américains à Moscou le 12 novembre, Paris et Washington n'ont pas joué de rôle dans l'accord de cessez-le-feu, souligne France 24.