Menchov a évoqué l'importance d'établir la paix entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie dans le Caucase du Sud 30 ans plus tard.
Il a dit que durant son enfance et son adolescence à Bakou, il avait constaté que personne ne se divisait par nationalité:
"La paix vaut toujours mieux que la guerre, en particulier entre les nations proches, les pays voisins comme l'Azerbaïdjan et l'Arménie. Bien sûr, il doit y avoir la paix. Cette paix a été brisée une fois, à la fin des années 80 et au début des années 90, brutalement et sans pitié. Le conflit n'est pas résolu depuis près de 30 ans. L’Azerbaïdjan a maintenant des raisons de poursuivre ses opérations militaires jusqu’à ce qu’il rende ses terres.
Je suis né et j'ai vécu à Bakou. Pendant mon enfance et mon adolescence, je n'ai ressenti aucune différence que vous soyez azerbaïdjanais, arménien, russe ou juif. Tout le monde vivait en paix.
Mes proches travaillaient à l'usine Schmidt à Bakou, où des équipements pétroliers étaient produits, et les Azerbaïdjanais, les Arméniens et les Ukrainiens de la même brigade s'y rassemblaient souvent et y passaient leur temps avec gentillesse.
J'ai été très surpris d'apprendre qu'environ 30 000 Arméniens vivaient encore en Azerbaïdjan. Je pense qu'il ne reste plus un seul Azerbaïdjanais en Arménie. "
Menchov a ajouté que toutes les initiatives de paix devraient être promues dans le Caucase du Sud afin d'établir la paix dans cette terre fertile: "Il doit y avoir la paix pour que les peuples, les civils ne souffrent pas, les femmes, les enfants et les personnes âgées ne meurent pas. Il est temps pour la paix, les gens ne peuvent pas attendre aussi longtemps."
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