"Ça va être difficile. Je vais me battre, pour la Grande-Bretagne. Si nous pouvons obtenir un bon accord, alors j`accepterai. Mais je n`accepterai pas un accord qui ne réponde pas à nos besoins", a affirmé, devant des journalistes, M. Cameron, qui a promis d`organiser un référendum, sur le maintien ou non de son pays, dans l`Union européenne.

David Cameron a souligné qu`il valait mieux réfléchir, sérieusement, à la question, sans précipitation, exigeant, donc, jeudi, de ses partenaires européens, un "accord crédible", afin de convaincre les Britanniques de rester dans l`UE, lors d`un sommet décisif des 28, à Bruxelles.

"On a besoin d`un accord qui soit assez fort, pour persuader les Britanniques de soutenir l`appartenance du Royaume-Uni à l`Union européenne", a expliqué le Premier ministre britannique, devant les autres dirigeants européens, auxquels il espère arracher un compromis, afin d`organiser un référendum, sur la question, dès juin.

"Un accord, a-t-il plaidé, qui permette de régler le problème des relations entre Londres et le continent, pour une génération".

David Cameron a, ainsi, présenté ses propositions, devant faire l’objet d’une réforme :

- Disposer d’un contrôle parlementaire

- Disposer d’un plus grand contrôle, sur les flux migratoires, et ne pas verser de prestations sociales aux travailleurs migrants, venant d’autres pays membres de l’Union européenne

- La reconnaissance de la livre sterling aux côtés de l’euro.

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