La position à laquelle le président français a adhéré depuis le début des hostilités, ainsi que ses déclarations anti-azerbaïdjanaises, contredisent le mandat international confié par ce pays pour résoudre le conflit et violent largement les exigences de la mission d'un médiateur neutre.
Un pays qui joue le rôle de médiateur conformément au mandat de l'OSCE n'a pas le droit d'apporter un soutien ouvert et sans équivoque à l'une des parties au conflit, ce qui bouleverse manifestement l'équilibre par rapport aux parties au conflit. Le président français viole de manière flagrante et délibérée toutes ces règles établies.
La position anti-azerbaïdjanaise de Macron, qui ne répond pas aux exigences de la mission diplomatique et de médiation, est également associée aux prochaines élections en France et vise à obtenir des votes des représentants de la diaspora arménienne dans ce pays. Aujourd'hui, Macron n'est pas engagé dans l'accomplissement de sa mission de médiation pour la résolution du conflit, mais est occupé avec sa campagne électorale. Macron ne s'efforce pas d'assurer la paix et la stabilité dans le Caucase, mais s'inquiète d'obtenir autant de votes d'Arméniens que possible lors des prochaines élections présidentielles en France.
De plus, l'attitude négative, partiale et parfois volontairement hostile de la France envers les pays musulmans est associée à un aspect historique (l'Algérie au siècle dernier, la Libye au siècle dernier).
Le comportement et les déclarations de Macron montrent qu'il n'a pas les qualités qui doivent être inhérentes à toute personne pour diriger l'un des principaux pays européens. Il est regrettable qu'un pays autrefois dirigé par une personne comme Charles de Gaulle soit maintenant dirigé par le propagandiste tabloïd de fausses nouvelles Macron.
Les relations amicales entre l'Azerbaïdjan et la France ont toujours été à un niveau élevé. La langue française est enseignée dans un certain nombre d'écoles secondaires et d'universités en Azerbaïdjan. Les entreprises françaises ont participé à la conclusion d'accords pétroliers avec l'Azerbaïdjan, et le président de l'époque Heydar Aliyev a effectué sa première visite à l'étranger en tant que président de la République d'Azerbaïdjan en 1993 en France. En 2003, le président Ilham Aliyev a effectué une visite officielle en France. Aujourd'hui, l'Azerbaïdjan est activement impliqué dans la reconstruction et la restauration des monuments historiques en France. La position du gouvernement Macron sur fond de tout ce qui a été dit est regrettable et contredit, tout d'abord, les intérêts de la France elle-même.
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