En juillet, l’entreprise n’avait réclamé que 9,7 millions d’euros aux Etats français et britannique. « Les conséquences financières pour l’entreprise sont somme toute modestes et nous disposons d’un cadre pour réclamer un dédommagement », a précisé à la presse le PDG du groupe, Jacques Gounon.
Le PDG a par ailleurs tenu à remercier les Etats français et britannique pour les « efforts considérables » réalisés pour la mise en place des dispositifs de sécurité. « Les Etats ont rempli leur rôle de sécurisation avec une très grande efficacité. Je leur suis très reconnaissant », a-t-il dit, précisant que la présence des forces de l’ordre était permanente depuis le 23 octobre 2015 et que, depuis lors, aucun incident n’était survenu. Eurotunnel avait indiqué, à la fin du mois de novembre, avoir retrouvé son niveau habituel de sécurité.
Objectifs dépassés
Eurotunnel a également annoncé un bond de 75 % de son bénéfice net en 2015, tiré par les changes. Le résultat net, ressorti à 100 millions d’euros, prend en compte une perte de 7 millions d’euros de la compagnie maritime MyFerryLink, que le groupe a été contraint de céder le 9 juillet 2015 en raison de décisions de la justice britannique.
Outre un effet de change positif de 26 millions d’euros, Eurotunnel a bénéficié d’un moindre coût de sa dette par rapport à 2014. A taux de change constant, le résultat net affiche une progression de 35 %, détaille l’entreprise dans un communiqué.
Eurotunnel, qui visait un excédent brut d’exploitation (Ebitda) de 535 millions d’euros en 2015, a par ailleurs dépassé ses objectifs, atteignant 542 millions d’euros.
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