Zarif a relevé que Téhéran a déjà formulé des propositions pour arrêter les combats en Syrie, soulignant cependant que «ces propositions ont été rejetées».
Le ministre a déclaré que les problèmes du Moyen-Orient, «ne résident pas dans les divergences sectaires, mais dans les tentatives menées par certains Etats de la région pour établir de nouveaux équilibres», soulignant que ces tentatives «ont commencé après la chute du régime de Saddam Hussein en Irak».
En ce qui concerne les cas de violation des droits humains, Zarif a affirmé, que «s’il y a un état qui doit être sanctionné pour avoir violé les droits de l`homme, ce n’est pas l`Iran, mais l`Arabie Saoudite, pour ses bombardements au Yémen».
Le ministre iranien a fait part du souhait de son pays d’entamer un dialogue avec l`UE sur les violations des droits de l`homme, soulignant que ces dialogues doivent être des échanges, et non des sermons adressés unilatéralement par l`UE à Téhéran.
Pour sa part, le président de la commission des Affaires étrangères du Parlement européen, Elmar Brok, a abordé, dans son discours, les derniers développements de la crise syrienne, relevant que les civils continuaient de mourir dans des «guerres menées par procuration», en Syrie.
Il a, par ailleurs, affirmé la nécessité de mettre fin aux raids ciblant les sites de l’opposition syrienne, et de la reprise des pourparlers entre les protagonistes.
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