Quatorze personnes ont été tuées à Azaz, dernier bastion de la rébellion à 8 km de la frontière avec la Turquie. Des missiles ont frappé un hôpital pour enfants et une école abritant des réfugiés, ont déclaré un travailleur de santé et deux habitants.
A Marat Nouman, dans la province d`Idlib (nord-ouest), une autre attaque aérienne a frappé un hôpital soutenu par Médecins sans frontières (MSF) et fait sept morts et huit disparus.
Le ministère turc des Affaires étrangères a accusé la Russie de commettre un «crime de guerre évident».
Mais la ministre russe de la Santé, Veronika Skvortsova, a assuré que les raids aériens russes visaient des infrastructures du groupe Etat islamique et dit n`avoir aucune raison de croire que des sites civils aient été bombardés par la Russie dans la province d`Idlib. «Cela contredit notre idéologie», a-t-elle déclaré à Genève.
L`ambassadeur de Russie à Damas a déclaré que ces pilonnages étaient le fait de l`aviation américaine.
A Washington, la conseillère à la sécurité nationale des Etats-Unis, Susan Rice, a condamné «dans les termes les plus fermes» l`escalade des bombardements dans le nord de la Syrie, ajoutant qu`ils allaient à l`encontre des engagements pris vendredi dernier à Munich par les grandes puissances en faveur d`une «cessation des hostilités».
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