Ce réseau d'action «inauthentique coordonnée» au Brésil se concentrait sur une audience domestique et, «même si les auteurs ont tenté de dissimuler leurs identités et coordination, notre enquête a trouvé des liens avec des personnes liées au Parti social-libéral» du président brésilien d'extrême droite ainsi qu'à l'entourage de Jair Bolsonaro lui-même et de ses fils Eduardo et Flavio, précise Nathaniel Gleicher, chargé de la politique de sécurité de Facebook.
Le groupe américain a par conséquent supprimé 35 comptes Facebook, quatorze pages et un groupe ainsi que 38 comptes sur sa filiale Instagram, ayant généré au total 1.500 dollars de recettes publicitaires. Environ 883.000 comptes suivaient une ou plusieurs de ces pages, 350 comptes avaient rejoint ce groupe et environ 917.000 personnes suivaient un ou plusieurs des profils Instagram.
Nathaniel Gleicher a précisé que Facebook avait également supprimé des comptes pour désinformation coordonnée ayant leur origine au Canada, en Equateur, en Ukraine et aux Etats-Unis, mais avec des thèmes allant parfois au-delà de leurs frontières. Aux Etats-Unis, ce sont de vieilles pages de Roger Stone, un très proche compagnon de route du président américain Donald Trump, qui ont été supprimées. (AFP)