Chaque Etat a parlé de ses efforts : la Jordanie comme la Turquie ont souligné le nombre de réfugiés qu’ils ont accueillis sur leur sol ; l’Union européenne a rappelé sa récente donation d’un milliard d’euros aux programmes des Nations unies pour les refugiés syriens.
Mais tous les Etats sont d’accord sur un point : il faut coopérer. Et pour certains, il faut une coopération policière et judiciaire pour lutter efficacement contre ceux qui organisent les réseaux de migration illégale.
« Si on coopère avec Europol et Interpol, ça marchera »
L’OSCE a déjà pour mission la lutte contre le trafic d’êtres humains et la gestion des frontières, rappelle l`ambassadrice française auprès de l’OSCE, Véronique Roger-Lacan : « Si les trois catégories d’Etat coopèrent parce qu’ils ont tous des informations de folie sur les trafiquants et si on coopère avec Europol et Interpol, ça marchera. On a fait la même chose sur les pirates en Somalie. »
Plus de 700 000 migrants illégaux ont rejoint l’Europe depuis le début de l’année.
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