M. Cazeneuve s’est rendu mercredi dans le campement suite à l’appel lancé mardi par 800 artistes et intellectuels dans le quotidien français Libération.
Ils y dénonçaient "d’épouvantables conditions de vie" et s’indignaient contre "le désengagement" des pouvoirs publics, exigeant du gouvernement "un large plan d’urgence pour sortir la jungle de Calais de l’indignité dans laquelle elle se trouve".
Le nombre de migrants dans la "nouvelle jungle" de Calais a fortement augmenté au cours des dernières semaines.
Plus de 6 000 migrants et réfugiés s’entassent dans une extrême précarité en attendant un passage vers le Royaume-Uni ou une demande d’asile. En attendant, les températures hivernales s’installent à grands pas.
Bernard Cazeneuve a également annoncé le déploiement de 460 autres policiers à partir de jeudi, estimant qu’un renforcement des forces de l’ordre sur les lieux permettrait de dissuader les migrants désirant se rendre dans le campement du Pas-de-Calais.
La plupart des migrants ont fui les conflits et la pauvreté en Afrique, au Moyen-Orient et en Afghanistan, et tentent de trouver refuge au Royaume-Uni et au-delà.
Certaines personnes ont opté pour des routes dangereuses, risquant leur vie en tentant de traverser la mer ou en empruntant des voies ferroviaires.
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