Le gouvernement avait alors décrété l'état d'alerte pour coordonner la lutte contre le virus qui a fait à ce jour 28.322 morts dans un des pays les plus frappés par la pandémie.
Au poste frontière du Perthus, entre la région française d'Occitanie et la Catalogne espagnole, passait une voiture toutes les 2 ou 3 minutes à 09h20 du matin, a constaté l'AFPTV sur place. Les passages vers la France étaient plus fréquents que vers l'Espagne. Les voitures ne s'arrêtaient pas, la frontière étant ouverte depuis minuit samedi.
Les ressortissants de l'Union européenne et des autres pays membres de l'espace Schengen peuvent désormais entrer librement en Espagne et ne sont plus tenus d'observer un quarantaine de 14 jours.
Le Portugal, relativement épargné par le nouveau coronavirus, a préféré attendre le 1er juillet pour ouvrir sa frontière terrestre avec l'Espagne.
L'Espagne est entrée dans ce qu'elle appelle «la nouvelle normalité» avec de nouvelles règles pour éviter un regain de contagion.
Tous doivent continuer à porter un masque dans les endroits fermés et à l'air libre quand il n'est pas possible de maintenir une distance de sécurité de 1,5 m avec les autres. Et l'accès aux salles de spectacles, aux piscines et aux plages, aux hôtels et aux restaurants reste limité à un pourcentage de la capacité d'accueil qui varie selon les régions.
Quelque 600 agents du ministère de la Santé doivent être déployés dans les aéroports pour contrôler les voyageurs arrivant de l'étranger, leur demander leur lieu de résidence et prendre leur température. Les cas suspects seront examinés par un médecin, a annoncé vendredi le ministre de la Santé Salvador Illa.
Au 1er juillet, l'Espagne ouvrira ses frontières à toutes les nationalités, notamment pour tenter de sauver ce qui reste de la saison touristique. Le tourisme est le premier pilier de l'économie espagnole avec 12% de son PIB. (AFP)