"Si j`entrais dans tous les détails de ce qui nous empêche de convoquer cette rencontre, cela ne tarderait pas à rendre sa convocation encore plus problématique", a indiqué le secrétaire général de l`Alliance à l`issue d`un entretien avec Sergueï Lavrov.
Selon les informations diffusées antérieurement, le chef de la diplomatie russe et le secrétaire général de l`Otan avaient évoqué à Munich les perspectives de la reprise des relations entre Moscou et l`Alliance. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexeï Mechkov, a déclaré aux journalistes que Sergueï Lavrov avait fait connaître à Jens Stoltenberg la préoccupation de Moscou face au renforcement de l`Alliance atlantique près des frontières russes.
Le quotidien britannique The Telegraph a dévoilé mercredi 10 février un nouveau plan d`envergure de l`Otan visant à renforcer les pays baltes et l`Europe centrale et du Sud contre une attaque hybride ou une occupation par les forces russes.
Si ce plan devenait effectif, des bataillons forts de 500 à 1.000 hommes pourraient être déployés en Estonie, en Lettonie, en Lituanie, en Pologne, en Roumanie et en Bulgarie selon le principe de la rotation. Le gros de cet effectif sera constitué de militaires américains, britanniques et allemands. Le contingent comprendra des unités spéciales dotées de missiles sol-air, d`avions d`attaque au sol et d`hélicoptères.
Moscou a exprimé sa vive préoccupation au sujet du renforcement de la présence militaire de l`Alliance le long des frontières russes. Le représentant permanent de la Russie auprès de l`Otan, Alexandre Grouchko, a déclaré que la menace d`une guerre dite "hybride" n`était qu`un prétexte permettant à l`Alliance de "justifier ses activités sur le flanc oriental".
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