La Banque d'Italie table sur une chute de 9,2% du produit intérieur brut (PIB) et la Commission européenne sur un recul de 9,5%.
S'exprimant lors d'une visioconférence organisée par Goldman Sachs, Roberto Gualtieri a déclaré que même si les indicateurs d'avril et mai étaient globalement conformes aux anticipations du gouvernement et si la reprise était en vue, certains secteurs restaient confrontés à des difficultés appelées à durer.
«Nous pourrions réviser à la baisse», a-t-il ajouté à propos de la prévision de PIB du gouvernement.
Interrogé sur la capacité de l'Italie à faire face à une dette publique qui devrait dépasser 155% du PIB cette année, Roberto Gualtieri a répondu que l'objectif du gouvernement était d'augmenter le potentiel de croissance et de réduire les emprunts dès l'an prochain.
Il a ajouté que la dette diminuerait en 2021 et reculerait «significativement» au cours des années suivantes grâce au retour à un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette). Le déficit 2020 devrait représenter 10,4% du PIB. (Reuters)
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