Les services grand public de Google, comme Gmail ou YouTube, ne sont pas concernés par cette annonce et continueront de s'appuyer sur les mégacentres de données internationaux de Google, dont aucun n'est situé en France.
Google était l'un des derniers géants américains du «cloud» à ne pas avoir installé de centres de données en France. Amazon Web Services et Microsoft notamment, les grands rivaux de Google, disposent de centres de données dans l'Hexagone depuis environ deux ans.
Cette nouvelle «région France», dans le jargon de Google, sera opérationnelle au tout début de 2022, a indiqué à l'AFP Eric Haddad, directeur général de Google Cloud en France.
«Depuis 4 à 5 ans, il y a une très bonne dynamique en France pour le cloud en général, et pour Google Cloud en particulier», a-t-il affirmé. «Nos clients souhaitent avoir du local, et dans cette logique nous avons décidé de proposer cette continuité d'infrastructure en France», a-t-il dit. Les serveurs Google seront implantés sur plusieurs sites dans la région parisienne, le point de concentration en France des grands «data centers» internationaux avec la région de Marseille.
Ils seront installés sur des sites de «colocation», c'est-à-dire dans des grands centres de données gérés par des opérateurs extérieurs qui fournissent foncier, électricité et climatisation.
Google n'a pas précisé le nombre exact de ces sites, ni donné d'ordre de grandeur sur la puissance de calcul qu'il compte implanter en France.
afp