Le ministre de l'Énergie, Parviz Shahbazov, a déclaré que la réalisation de l'accord historique, conclu en avril, nécessitait une responsabilité élevée et des mesures décisives de la part des États membres et non membres de l'OPEP: «Il ne fait aucun doute que les mesures dans les États membres de l'OPEP + concernant la réduction de la production de pétrole ont un rôle à jouer dans tendances positives, observées sur le marché pétrolier en mai. La loyauté des États membres de l'OPEP + envers leurs obligations et positions de l'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et du Koweït sur la réduction des volumes supplémentaires de production a une importance décisive dans la régulation du marché pétrolier. Dans le cadre de l'accord, l'Azerbaïdjan a considérablement réduit le volume de sa production quotidienne de pétrole depuis le 1er mai.»
«L'Azerbaïdjan vise à remplir toutes les obligations du secteur pétrolier. Le niveau de respect des obligations du pays au cours de la première décennie de mai est de 98%. Notre objectif principal est de contribuer au développement du marché mondial du pétrole, en prenant toutes les mesures nécessaires pour réduire la production quotidienne de 164 000 barils de mai à juin », a indiqué le ministre.
L'Azerbaïdjan produisant du pétrole brut d'un volume de 718 000 barils par jour en octobre 2018, réduira la production de 164 000 barils de mai à juin dans le cadre du nouvel accord. Pendant cette période, l'Azerbaïdjan devrait maintenir une production quotidienne de pétrole brut d'un montant de 554 000 barils.
Les obligations de l'Azerbaïdjan se sont élevées à 131 000 barils de juillet à décembre 2020 et à 98 000 barils de janvier 2021 à avril 2022. Selon les quotas, la production quotidienne de pétrole brut en Azerbaïdjan ne devrait pas dépasser 587 000 barils du début juillet 2020 à la fin de l'année, et 620 000 barils de janvier 2021 à avril 2022.
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