Quelque 11,3 millions de Français sont concernés à ce jour par ce dispositif, dans 890.000 entreprises. «On a évité des vagues de licenciement», a dit la ministre.
«Le 1er juin n’est pas un couperet. Nous avons quelques semaines nous organiser, pour commencer à relancer l'économie, indispensable. Il va y avoir un taux de prise en charge de l'État moins important, ça va être progressif, en douceur», a détaillé Muriel Pénicaud. Il y aura probablement «un petit reste à charge pour les entreprises», a-t-elle ensuite ajouté. Le chômage partiel représente un coût de 24 milliards d’euros pour l’État.
De la même manière, le système d’activité partielle pour les parents ayant des enfants à leur charge sera adapté à partir du mois de juin. «Le système restera en l'état au mois de mai. À partir du 1er juin, il faudra avoir une attestation de l'école, sur la base du volontariat», a expliqué la ministre du Travail, appelant les parents à remettre leurs enfants à l’école lorsque cela était possible. «C’est important d’y aller», a-t-elle dit.