Tuerie au Canada: le tireur a d'abord agressé sa conjointe

  25 Avril 2020    Lu: 712
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La pire tuerie de l'histoire du Canada a débuté le week-end dernier quand le tireur a violemment agressé sa conjointe, ce qui pourrait avoir servi de «catalyseur» pour les 22 meurtres sordides qui ont suivi, a indiqué vendredi la police fédérale canadienne.

Un responsable de la Gendarmerie royale du Canada (GRC, police fédérale), Darren Campbell, a fourni une chronologie de la vaste chasse à l'homme qui s'est alors enclenchée samedi soir en Nouvelle-Ecosse, dans l'est du pays, et qui a connu son dénouement treize heures plus tard lorsque le suspect a été abattu. Ses motivations restent à ce jour un mystère, a-t-il dit. Darren Campbell a toutefois ajouté que l'agression samedi soir par le tueur de sa conjointe, qui a réussi à s'échapper et à passer la nuit cachée dans les bois, «pourrait très bien avoir été le catalyseur de cette chaîne d'événements».

C'est cette femme qui a informé la police dimanche matin que le suspect portait un uniforme de la Gendarmerie royale et qu'il se déplaçait à bord d'une réplique de voiture de patrouille. Le fait que la femme ait réussi à s'enfuir après avoir été violemment «attaquée» a peut-être enragé le tueur, a laissé entendre le policier. Le suspect abattu a été identifié comme étant Gabriel Wortman, un prothésiste dentaire âgé de 51 ans. Elle «avait des informations clé pour nous permettre de mieux comprendre» qui était le suspect, a souligné Darren Campbell. Le tireur venait alors de tuer 13 personnes par balle et en mettant le feu à des maisons dans le petit village de Portapique, sur les rives de la baie de Fundy.

La police a aussitôt établi un périmètre de 4 km carrés autour du village pour tenter de contenir le suspect. Celui-ci aurait réussi à prendre le large et poursuivre sa cavale meurtrière en roulant dans un champ ou en franchissant incognito un barrage, déguisé en policier et au volant de sa réplique de voiture de la GRC. «Je ne peux pas imaginer de circonstances plus horribles que d'être à la recherche de quelqu'un qui vous ressemble», a dit Darren Campbell. Cela «a évidemment compliqué les choses» et donné au suspect un «avantage» sur la police et «toute personne qu'il a croisée sur son passage».

AFP


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