Privées de revenus en raison du confinement, certaines travailleuses du sexe nippones pourront obtenir une aide financière octroyée par le gouvernement malgré le fait que la prostitution soit globalement illégale dans ce pays, indique CNN.
Il s’agit des professionnelles qui travaillent dans les salons de massage et qui offrent des services d’escorte. Cette activité est autorisée au Japon, a fait savoir la chaîne.
Afin d’atténuer le choc économique de l’épidémie, l’État a mis au point un plan de relance d’une valeur estimée à 108 trillions de yens (920 milliards d’euros). Concernant les aides personnelles, le gouvernement est en train d’élaborer un projet qui prévoit le versement de 100.000 yens (854 euros) à toute personne ayant perdu ses revenus à cause du coronavirus.
Les doutes continuent de régner
Après certains débats au niveau gouvernemental, les professionnelles légales du sexe ont obtenu le droit de postuler sous certaines conditions pour toucher ces allocations, grâce à l’intervention des activistes plaidant en leur faveur.
Cependant, il n’est pas certain que ces aides soient également disponibles pour celles qui n’ont perdu qu’une partie de leurs recettes, souligne la chaîne.
En outre, celles qui demandent des aides sont obligées de fournir des justificatifs de revenus. Une condition qui présente un obstacle pour les professionnelles, lesquelles ne disposent pas forcément de papiers officiels relatifs à leurs activités.
Situation au Japon
Depuis la mi-janvier, début de la propagation du coronavirus au Japon, 10.797 cas de contaminations ont été enregistrés ainsi que 236 décès, selon le dernier bilan de l’Université Johns Hopkins. En raison de la pandémie, les Jeux olympiques de Tokyo prévus pour l’été 2020 ont été reportés à juillet 2021. Cependant, le président du comité d’organisation Tokyo 2020, Yoshiro Mori, a exprimé son incertitude concernant la tenue de l’événement sportif l’année prochaine.
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