«Cela a été un infarctus. Il était chez lui, il s'est senti mal, on l'a emmené à l'hôpital (...) Il s'est évanoui pendant le trajet, ils ont tenté de le réanimer, mais il n'a pas survécu», a témoigné son gendre Pedro Correa do Lago au portail brésilien d'informations UOL.
Né de parents portugais le 11 mai 1925 à Juiz e Fora, dans l'Etat du Minas Gerais, Rubem Fonseca était romancier, nouvelliste, scénariste et critique de cinéma.
Son style cru, sec, érotique, dépeignant la vie dans les bas-fonds urbains, lui a valu de subir à plusieurs reprises la censure pendant la dictature (1964-1985).
Son premier roman, «Le cas Morel» (1973), qui compte des scènes de violences et de sexe, avait été confisqué par la police, ainsi que plusieurs de ses nouvelles.
L'écrivain, qui a vécu à Rio de Janeiro depuis son enfance, a d'abord suivi des études de droit, avant d'entrer dans la police et de devenir commissaire en 1952, ce qui a influencé son oeuvre.
Le roman «Agosto» (1990), publié en français sous le titre «Un été brésilien», est considéré comme une de ses oeuvres majeures.
L'écrivain, qui n'aimait pas donner d'interviews, a été lauréat du prix Camoes en 2003, le plus important prix en langue portugaise, et du prix brésilien Machado de Assis en 2015 pour l'ensemble de son oeuvre.
Afp
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