«La Russie ne peut pas dénoncer le traité de Moscou» - Interview
Les députés de la Douma d’Etat ont proposé de dénoncer le traité de l`amitié et de la fraternité, signé le 16 mars 1921, entre la République socialiste fédérative soviétique de Russie (RSFSR) et la Turquie. İl est intéressant que, il y a quelque temps les Arméniens vivant en Russie avaient proposé l`initiative sur cette question.
Notons que, le Traité de Moscou signé le 16 mars 1921 revêt une grande importance pour l`Azerbaïdjan. Selon les termes du traité, Nakhitchevan a le statut d`un territoire autonome sous la protection de l`Azerbaïdjan. Dans le contrat, il y a aussi une clause selon laquelle l`Azerbaïdjan ne cédera protectorat sur l`autonomie de Nakhitchevan à un Etat tiers. Le Traité de Kars a été signé (permanent) le 13 octobre 1921 pour la mise en œuvre des dispositions du traité de Moscou.
Le professeur historien, député Musa Gasimli a répondu aux questions de l`AzVision.az liées à la résiliation du Traité de Moscou:
- M. Musa, comment estimez-vous l`initiative liée à la résiliation du Traité de Moscou?
- Je crois que, cet appel vise à faire pression sur la Turquie. Après “la crise de l`avion” apparu à la suite d`une intervention militaire en Syrie, les relations entre ces deux pays ont devenu tendues et cette situation continue, les tendances dangereuses soulèvent sa tête. Les activités séditieuses des différents pays, centres et communautaires qui veulent perturber les relations russo-turques jouent un rôle majeur dans le renforcement de ces tendances.
- La résiliation du Traité est-elle possible? En cas d`annulation, les résultats seront comment?
- Dans les périodes précédentes aussi il y avait une crise entre ces deux pays. Par exemple, à la fin de la Seconde Guerre mondiale Staline a declaré des revendications territoriales infondées contre la Turquie. Même, le plan de l`opération secrète a été préparée. Mais, le 16 Mars 1921, lors de la situation tendue, Stalin n`a pas osé dénoncer le traité de Moscou.
Malgré que, depuis le printemps de 1945, la Turquie a été parmi les pays qui étaient membres de la coalition antihitlérienne, la Turquie n`était pas encore dans le bloc de pays occidentaux. Seul en 1925 Staline a pu annuler le pacte de non-agression signé entre l`Union soviétique et la Turquie. Plus tard, le dirigeant soviétique N. Xrussov avait accusé Staline d`affaiblir les relations entre les deux pays.
La situation actuelle n`est pas compliqué comme dans les périodes précédentes. À ce moment, les conditions internationales et les relations entre ces deux pays étaient la plus tendus. Maintenant, malgré les critiques sur Lénine en Russie et sur Ataturk en Turquie, je ne vois pas la perspective de l`abolition du traité de Moscou. Parce que, nations russes et turques sont très proches les uns aux autres. Mais, à un moment quand il ya une hostilité russo-turque dans certains milieux en Occident, tout dépendra du comportement des dirigeants. Cependant, oublier bientôt les sentiments de vengeance de la partie russe paraît sombre.
Comme nous le savons, le traité de Moscou composé de 16 articles et 3 annexes a été signé le 16 mars 1921 entre RSFSR et la Turquie pour une durée illimitée. Les parties ont dénoncé avec ce traité tous les traités inégaux, y compris les traités entre la Russie et l`Empire ottoman, le Traité de Sèvres signé entre l`Empire ottoman et les pays de l`Antanta, le Traité de paix Aleksandropol (Gumru) signé entre la Turquie et l`Arménie.
Selon le troisième article du Traité, les parties ont convenu que, Nakhitchevan a le statut d`un territoire autonome sous la protection de l`Azerbaïdjan, à condition que l`Azerbaïdjan ne cédera protectorat sur l`autonomie de Nakhitchevan à un Etat tiers.
Le 13 Octobre 1921, sur la base des articles du traité de Moscou le Traité de Kars qui se compose de 20 articles et 3 annexes a été signé entre l`Azerbaïdjan, la Géorgie, l`Arménie et la Turquie avec la participation de la RSFSR. Avec le Traité de Kars les questions sur les frontières terrestres entre la Turquie et ces républiques ont été réglementées et tous les traités precedents ont été dénoncés. Le 3 Mars 1922 le Comité exécutif central de la RSS d`Azerbaïdjan, le 16 Mars la Grande Assemblée nationale de Turquie, le 20 Mars le Comité exécutif central de l`Arménie, le 14 Juin, le Comité exécutif central de la Géorgie ont confirmé ce traité.
Selon le cinquième article du traité de Kars, le gouvernement turc, les gouvernements de l`Arménie soviétique et l`Azerbaïdjan soviétique ont convenu que, Nakhitchevan a le statut d`un territoire autonome sous la protection de l`Azerbaïdjan.
Il n`y a pas de l`expression de “garant” dans les traités de Moscou et de Kars. Le Nakhchivan est un territoire de l’Azerbaidjan et à partir de cela son appartenance ne peut jamais devenir un objet de discussion. Durant la signature du traité de Moscou le Commissaire populaire (ministère) des affaires étrangères d`URSS G.Chicherin a fait savoir dans sa lettre adressée au Bureau politique du Commitée Centrale du Parti russe communiste (bolshevik) qu’ils ont persuadé à peine les turques pour signer le traité. Les memes opinions ont été écrites par le représentant de la Russie à Kars Y.Ganetski au Commissariat populaire des affaires étrangères d’URSS.
La résiliation du traité de Kars n’est pas un sujet qui dépend seulement de la Russie et l’Arménie, ce n’est pas un processus unilatéral ou bilatéral. Il faut que la Turquie, la Géorgie et l’Azerbaidjan soient d’accord avec la résilation du traité. La résiliation du traité peut aboutir des consequences lourdes pour la Russie et l’Arménie. Comme j’ai noté, selon le traité de Kars, les parties prenantes se rétirent de tous les traités précédents, ça veut dire du traité d’Aleksandropol (Gumru) signé le 2 décembre 1920. Selon le traité d’Aleksandropol la Turquie et l’Arménie arrete leur guerres existants entre les deux parties et ils avaient commencé aux négociations pour une paix durable. Pour la prévention des actions provacatrices perpétrées par les Etats impérialistes afin de briser le silence public il est permis la république d’Irevan de garder la police militarisé légéremment pour protéger les ordres internes, 20 mitrailleuses, 8 forces militaires de 1500 personnes armés avec des armes de montagne ou désert. L’Arménie avait assumé une responsabilité de ne pas garder une armée ou passer un dévoir militaire. Pour surveiller les conditions découlant du traité ci-dessus le représentant politique de la Turquie a du vivre à Irevan. En cas de tels menaces des territoires de l’Arménie pour la Turquie pouvait intervenir militairement en Arménie. Les parties avaient prises des engagements, comme étant dans les pays civils, pour l’utilisation de tous les droits des miniorités, le retour des hommes à leur lieux natals. L’autorité arménienne a du créer des conditions propices pour le développement réligieux et culturel du peuple musulman qui habitent dans ses territoires etc.. Si le traité de Kars serait résilé, alors il devrait que l’armée de la Turquie s’installe de nouveau à Gumru, les memes territoires soient retournés à la Turquie et les conditions du traité d’Aleksandropol soient discutées de nouveau, Batoumi peut être rendu de la Géorgie à la Turquie. Alors la Russie et l’Arménie auraient perdu de la résiliation du traité. Dans l’autre coté, la Russie est un pays turc. 30 million turcs habitent ici. La guerre pouvait approfondir les querelles nationaux en Russie et elle va aboutir à la division du pays. Il y a environnement 50 milles femmes russes qui ont mariés en Turquie.
Je pense que les liens russo-turques ont des racines profondes. La “crise de jet” ne peut pas briser les bases de ces liens s’on pouvait considerer les grands interets mutuels. Mais ça peut pas durer à long temps. Seulement la prudence et froideur entre les deux pays a comencé après la “crise de jet”. Cela ne signifie pas la rupture de tous les liens en diplomatie. Les intérets des Etats sont superieurs malgré que les points de vues des personnes influencent aux relations interétatiques. C’est pour cette raison qu’il ne semble réel la résilation des traités ni de Kars, ni de Moscou. Les certains cercles en Russie et en Arménie poursuivront leur éfforts pour atisser, en abordant ce sujet, les attitudes de deux pays. La situation tendue aux relations russo-turques correspondent aux interets des pays occidentaux et l’Arménie. Au contraire ni la Russie, ni la Turquie n’en gagnent.
- Est-ce que la résiliation du traité peut aborder la question de revendication de l’Arménie sur le Nakhchivan?
– L’opposition de l’Arménie à l’égard du traité de Kars n’a changé rien et ne change pas. La résiliation du traité de Kars même sur le papier par l’Arménie peut créer une image non traditionnelle de la Russie et ça pouvait supprimer la confiance des autres pays à ce pays. Cette situation peut signifier la déclaration d’une nouvelle guerre de la Turquie à l’Arménie. Le perdant sera l’Arménie dans cette situation. Les arméniens ont fait des revendications au Nakhchivan après la signature des traités de Kars et de Moscou dans les années suivantes. Mais il n’y avait aucun résultat. Dans cette situaion l’Arménie peut voir l’Azerbaidjan de l’avant. L’Arménie essaye de faire oublier avec une approche « il a été fait et fini » » les territoires occupés de l’Azerbaidjan le Haut Karabakh et des autres régions adjecentes et augmenter l’ame des arméniens.
- Quelle mesure peut prendre la Turquie si le traité pouvait etre résilié?
- La Russie est un pays ayant des traditions. Il ne semble pas réél de la prise de décision par Moscou sur la résiliation du traité. Cela signifie seulement une pression et il est pour tester la résistance. L’Azerbaidjan est un pont fiable aux relations Russie-Turquie. Je pense que l’Azerbaidjan peut jouer comme d’habitude un role dans l’affaiblissement des tensions aux relations russes-turques.