Dans un formulaire intitulé «COVID-19 et la préparation des Jeux olympiques de Tokyo 2020», que l'AFP s'est procuré, le CIO demande notamment aux comités olympiques de ses différents pays membres «comment les réglementations d'urgence en lien avec la COVID-19 limitent-elles l'entraînement et la préparation de vos athlètes ?»
Sous pression depuis l'appel à reporter les Jeux, programmés du 24 juillet au 9 août, lancé vendredi par la fédération américaine de natation, USA Swimming, rejointe depuis par celle d'athlétisme, le CIO s'enquiert aussi dans son questionnaire d'éventuels aménagements ou relocalisations forcées des camps d'entraînements. Sans indiquer ce qu'il compte tirer des réponses. USA Swimming a alerté que ses nageurs ne pouvaient plus s'entraîner normalement, sans risque d'être contaminés ou de contaminer à leur tour. Un appel repris par la fédération française de natation, première fédération olympique de l'Hexagone à réclamer un report des JO, au motif notamment de «l'équité sportive».
Outre les voix qui se multiplient en faveur d'un report, le décalage en cascade de plusieurs grandes compétitions sportives internationales, comme l'Euro-2020 de football repoussé à 2021, ou le tournoi de tennis de Roland-Garros de mai à septembre, met le CIO sous pression. Vendredi, le président du CIO, Thomas Bach, a assuré dans le New York Times qu'il serait «prématuré» de reporter l'événement à encore quatre mois de l'échéance.
AFP
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