Avec cette proposition, le vice-président du Comité central du Parti communiste de la fédération de Russie (KPRF) Valery Rashkin et le secrétaire du Comité central du KPRF Sergueï Obukhov ont lancé appel au président russe Vladimir Poutine et au ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Dans la lettre, ils pointent à une ligne cohérente de comportement agressif d`Ankara vers Moscou :
« Nous pensons que maintenant, dans le cas de l’augmentation de l`agression turque, on devra envisager la possibilité d`une révision juridique de tous les accords russo-turcs qui sont défavorables pour notre pays et ses alliés. Ankara doit comprendre ce que l`escalade du conflit pourrait être lourde pour elle. Seulement cela peut l`empêcher de nouvelles provocations. A cet égard, les autorités turques ont besoin de vous rappeler que l’accord de Moscou sur l`amitié et la fraternité n’est pas éternel » affirme la lettre.
Cette initiative a été soutenue par d’autres députés du parti « Russie Juste ».
Obukhov a noté que deux des trois républiques transcaucasiennes – la Géorgie et l`Arménie - ne reconnaissent pas les termes du traité, en le considérant comme injuste : « La République d`Arménie ne reconnaît pas le Traité de Kars, qui prévoit la mise en œuvre du Traité de Moscou, et le Conseil suprême de la République de Géorgie l’a dénoncé en 2005.
Pour rappel, le Traité de Moscou signé le 16 mars 1921 revêt une grande importance pour l`Azerbaïdjan. Selon les termes du traité, Nakhitchevan a le statut d`un territoire autonome sous la protection de l`Azerbaïdjan. Dans le contrat, il y a aussi une clause selon laquelle l`Azerbaïdjan ne cédera protectorat sur l`autonomie de Nakhitchevan à un Etat tiers. Le Traité de Kars a été signé le 13 octobre 1921 pour la mise en œuvre des dispositions du traité de Moscou.
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