Buenos Aires souhaite retarder l'échéance sur certains de ses emprunts, mais aussi trouver un accord avec des créanciers privés pour en réduire le montant.
Le 4 mars, le gouvernement avait indiqué avoir choisi les banques d'affaires HSBC, Lazard et Bank of America pour l'assister dans ce processus.
Le gouvernement estime ne pas avoir d'autre choix, dans un contexte de récession, que de réduire le poids de cette dette qui représente plus de 90% du produit intérieur brut.
Le Fonds monétaire international avait affirmé en février que selon son analyse, la dette était en effet trop lourde pour être remboursée dans les conditions prévues actuellement, car cela nécessiterait une rigueur budgétaire qui ne serait "ni politiquement, ni économiquement faisable".
Alberto Fernandez, un péroniste de centre-gauche entré en fonction en décembre, a fait de cette restructuration l'un des éléments essentiels de sa politique économique.
Belga
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