Ce forum, surnommé "le Davos de la défense", en référence au grand rendez-vous du monde économique qui s'est tenu le mois dernier en Suisse, sera ouvert vendredi par le président allemand Frank-Walter Steinmeier.
"Nous avons davantage de crises, des crises plus terribles, des actes plus terribles qu'on pourrait l'imaginer", a affirmé M. Ischinger lors d'une conférence de presse à Berlin à des journalistes qui l'interrogeaient sur les thèmes de la conférence. Le président français Emmanuel Macron est attendu samedi à Munich, pour sa première participation à la conférence.
Pompeo, Pelosi et Romney au rendez-vous bavarois
Les Etats-Unis seront largement représentés par le secrétaire d'Etat, Mike Pompeo, flanqué de ses collègues de la Défense et de l'Energie, Mark Esper et Dan Brouillette. La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi - l'une des bêtes noires du président américain Donald Trump - et le sénateur Mitt Romney, candidat malheureux à la Maison Blanche en 2012 et seul sénateur républicain à avoir voté pour la destitution de M. Trump, complèteront la délégation venue de Washington.
Les ministres des Affaires étrangères chinois, russe et iranien, Wang Yi, Sergueï Lavrov et Mohammad Zavad Zarif - feront aussi le voyage. Le vice-ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Kim Son Gyong, a par contre annulé sa participation, ont indiqué lundi les organisateurs de cette grand-messe mondiale diplomatique et de défense.
Tant l'Iran que la Corée du Nord sont impliqués dans des programmes nucléaires controversés et en conflit avec les Etats-Unis sur le sujet. La conférence de Munich se tient cette année notamment dans un contexte de fortes tensions au Moyen-Orient.